La rotation ne s’apparente pas toujours aux changements d’heures. Elle est très courante en administration. Elle évoque un roulement ou un pivotage effectué dans les horaires de travail, un poste, une tâche administrative ou un endroit quelconque.
En intégrant entre autres une institution, une équipe, votre premier contact est le code de déontologie et les règlements relatifs à votre poste d’affectation. La deuxième chose à laquelle vous accordez beaucoup d’importance, c’est la description des tâches. Elle peut être verbale ou bien écrite.
La signature du contrat, vous lie automatiquement aux exigences du poste par votre adhésion. Lesdites exigences, englobent d’abord les règlements ensuite les tâches qui deviendront répétitives, jusqu’à développer une certaine habitude.
Généralement, toute intégration débute par une période probatoire. Elle varie entre (1) un à (6) six mois, selon la politique de l’institution. Au cours de cette période, vous devez développer toutes les aptitudes nécessaires, afin de vous adapter en commençant par les tâches, qui entrent dans vos attributions. Évidemment, la gestion des ajouts sera incontournable, puisque vous ne pouvez débuter d’un trait. Au terme de votre probation, une évaluation est tenue et vous êtes confirmé au poste.
Depuis, les tâches qui vous ont attribuées suscitent un certain intérêt jusqu’à ce qu’une routine soit installée. Quelle stupéfaction! Un jour, votre gestionnaire vous dévoile, son intention d’essayer la rotation de façon à stimuler, plus de productivité dans le groupe. Au premier abord, vous vous sentez dérangé parce que vous avez déjà une routine dans votre travail. Hésitation et réticence sont les mots, qui accompagnent votre réaction à un changement de rôle. Considérant l’habileté et la performance que vous avez dans ce poste, vous n’auriez jamais aimé être dérangé.
Pour être capable d’évaluer votre performance, votre capacité d’adaptation et votre résilience, il faut accepter certaine fois, de sortir de votre zone de confort. Ces décisions qui proviennent, le plus souvent d’un.e gestionnaire ou un.e directeur.trice, vous fraient un chemin vers la polyvalence. Seul, vous ne chercheriez pas à connaitre ce que fait votre collègue, en revanche, la décision des superviseurs, vous oblige à apprendre ses tâches et vice versa.
La plupart du temps, l’hésitation ou la peur d’effectuer les tâches de l’autre vient d’un manque de confiance en soi ou bien vous ne voulez pas être mal jugé. Étant donné que vous êtes assez habile, voire efficace dans votre fonction, vous n’auriez pas aimé qu’un changement vienne vous décrédibiliser.
Une.un gestionnaire se sent confiant.e. en travaillant avec une équipe polyvalente. Au cas où, il y aurait une anormalité ou un imprévu, eIle.il aura moins de casse-tête. Elle.il arrive facilement à planifier en sachant qu’elle.il peut compter sur la performance de tous, qui se révèlera par une preuve tangible, leur efficacité. Dans une telle équipe, tout le monde sort gagnant. La.le gestionnaire l’est, pour les raisons citées précédemment et les collaborateurs de leur côté, ont ajouté de la valeur à leurs fonctions.
La polyvalence a de nombreux avantages tels que : développer l’autonomie éviter la monotonie, élargir vos connaissances, ajouter de la valeur à vos métiers et enfin favoriser l’épanouissement professionnel. Lorsque l’occasion de l’expérimenter se présente à vous, accueillez-la avec positivité et détermination.